Centre aquatique olympique, nous continuerons à nous battre pour le respect des engagements pris auprès de la population.

Les communiqués de presse de Plaine Commune

Communiqués de presse

Publié le

24 avril 2018

Le Centre Aquatique Olympique (CAO), l’un des seuls équipements pérennes construit dans le cadre des jeux olympiques et paralympiques de 2024 fait, depuis plusieurs semaines, couler beaucoup d’encre.

Nous sommes, tout comme les habitants de notre territoire, très attachés à un usage raisonnable de l’argent public mais sommes avant tout préoccupés par la tenue des engagements qui ont été pris vis-à-vis de ces mêmes habitants concernant l’héritage. Le Centre Aquatique Olympique est attendu sur notre territoire depuis 2005. Suite à la candidature malheureuse de 2012, promesse avait été faite qu’il soit construit tout de même comme le fut le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines. Certaines collectivités n’ayant pas souhaité, à l’époque, contribuer au financement de son exploitation, le projet n’a malheureusement pas vu le jour.

D’une candidature à l’autre, le CAO a dû changer de lieu pour des raisons de surfaces disponibles mais répond aujourd’hui plus que jamais, avec son implantation à Saint-Denis, aux besoins de la population locale, des publics scolaires, des associations, clubs etc. de disposer de lignes d’eau qui manquent cruellement aujourd’hui dans notre département. Cet équipement d’ambition métropolitaine sera aussi le lieu d’accueil de la Fédération Française de Natation et du pôle France de plongeon répondant ainsi aux exigences du sport de haut niveau. C’est cette mixité des usages qui donne sens au projet olympique. Suite à la publication du rapport de l’IGF, il y a quelques semaines, nous poursuivons notre travail dans le cadre partenarial que la SOLIDEO a mis en place avec l’ensemble des collectivités concernées, confiants dans notre capacité collective à fournir des réponses aux interpellations de ce rapport et à prendre nos responsabilités sur l’exploitation de cet équipement. Il serait impensable que des décisions soient prises par l’Etat sans l’accord des collectivités concernées au premier chef à savoir la MGP, l’EPT Plaine Commune et la ville de Saint-Denis et sans que l’Etat se soit auparavant positionné publiquement.