Serres communautaires

Au nombre de cinq, les serres communautaires gérées par Plaine Commune produisent environ 1 257 000 fleurs chaque année. Une activité qui permet aujourd'hui de satisfaire l'ensemble des besoins des neuf villes du territoire, avec une meilleure maîtrise qualitative et quantitative du fleurissement.

Les serres, un atout pour nos villes

Au nombre de cinq, situées dans les villes de Saint-Denis, Aubervilliers, Villetaneuse, Saint-Ouen et La Courneuve, les serres sont bien antérieures au transfert de la compétence "espace public" des villes vers Plaine Commune. En effet, c'est majoritairement autour de la fin des années soixante que les cinq villes concernées ont fait le choix d'acquérir ces outils de production florale afin d'assurer de façon autonome la production de la majeure partie des plantes annuelles et bisannuelles tout en préservant la spécificité de fleurissement de chaque ville.

Devenues communautaires en 2003, modernisées depuis 2005, les serres permettent aujourd'hui de satisfaire l'ensemble des besoins des 9 villes du territoire, avec une meilleure maîtrise qualitative et quantitative du fleurissement. Ainsi, au cours d'une année, 1 257 000 fleurs sont produites sur l'ensemble du territoire de l'agglomération.

Ces serres constituent, après la conception des massifs fleuris par les agents de maîtrise des parcs et jardins, le second maillon du fleurissement de nos villes. Viennent ensuite les missions de plantation, puis d'entretiens de ces massifs. Outre la production de plantes à massifs des neuf villes du territoire, les agents des serres communautaires réalisent des décorations florales pour les fêtes et les réceptions des villes et de Plaine Commune.

Enfin, la sensibilisation au respect de l'environnement et de la nature auprès des jeunes enfants entre également dans le champ de compétence des serres par le biais des jardins pédagogiques réalisés dans les écoles.

3 questions à Valéry Loriot, directeur des Parcs et Jardins à Plaine Commune

  • Les serres ont-elles toutes la même fonction ? Ont-elles de spécificités propres ?

Elles ont toutes le même rôle fondamental : mettre en culture des plantes annuelles et bisannuelles, c'est-à-dire celles que l'on voit au printemps – été et celles que l'on voit à l'automne. Elles ont cependant quelques spécificités, par exemple à Saint-Denis on a des pratiques d'animation pédagogique qui sont assez développées. Cela existe dans les autres serres mais on a deux agents à temps complet qui font cela à Saint-Denis. C'est le seul site également où l'on continue à cultiver les chrysanthèmes. A Aubervilliers, on fait beaucoup de boutures de géranium. A Villetaneuse, la production concerne 4 villes du territoire. A La Courneuve, la récupération des eaux de pluie permet une forte autonomie de gestion. En ce sens nos serres ont quelques spécificités.

  • Quels sont les différents métiers exercés au sein des serres ? Combien d'agents cela représente-t-il ?

Les serres, cela représente le deuxième métier de jardinier, c'est à Â -dire que sur les trois cent jardiniers, il y en a environ trente qui sont en serre. Ce sont des agents qui restent essentiellement sur place. Ils mettent en culture, ils font de la transplantation, ils arrosent, ils pincent les végétaux, ils font quelques amendements. C'est tout un travail de suivi de culture. Je dirai qu'il n'y a qu'un seul métier mais avec plusieurs pans.

La compétence métier qui se développe, c'est la lutte-protection intégrée : Les auxiliaires, larves de coccinelles sont utilisées en substitution aux produits phytosanitaires. On essaie de professionnaliser nos agents sur cet aspect là mais aussi bien-sûr sur la production. On a par exemple acquis des robots de repiquage qui évitent aux agents de ne faire que des repiquages manuels. Les agents des serres font aussi des décorations, certains sortent pour entretenir les espaces verts dans un périmètre géographique périphérique aux serres. Dans certaines unités de production, les agents présentant des difficultés physiques sont affectés à des taches bien spécifiques, telles que le semis ou le bouturage.. En moyenne on peut dire que l'on a une équipe de 25 à 30 personnes mobilisées dans les serres en fonction de l'activité des équipements.

  • Y-a-t-il des spécificités florales sur le territoire ?

Oui il y a des spécificités florales. La mutualisation des serres, c'est-à-dire la mise en réseau des quatre sites de production pour fleurir l'ensemble des villes du territoire, ne signifie pas que l'on efface les différentes identités florales. Sur chacune des villes on a des identités de fleurissement spécifiques, mais le travail porte également sur la cohérence des certains axes majeurs, tels que la RN14, qui traverse trois villes du territoire. Un des objectifs à terme est de travailler sur les entrées de ville : comment, avec le végétal, on va pouvoir apporter une contribution sur l'identité de Plaine Commune.

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