Les pollinisateurs

Sans l’aide des insectes pour transporter le pollen d’une fleur à une autre, 90 % des plantes ne produiraient plus de graines. Notre environnement et notre alimentation seraient bien différents… Mais qui sont au juste ces petits héros butineurs essentiels à la vie ?

Qu’est-ce que la pollinisation ?

La pollinisation va avoir un rôle majeur dans la reproduction d’une grande quantité de végétaux. Il va s’agir du transport des grains de pollen entre les organes de reproduction mâle (étamines) vers les organes femelles (les pistils) des fleurs.

C’est une étape capitale dans le cycle de vie des plantes, qui peut se faire de plusieurs manières : par le vent, l’eau ou les animaux.   
Même si la pollinisation par les abeilles est la plus connue, de nombreux autres insectes assurent aussi cette fonction. Parmi-eux, on distingue les hyménoptères (abeilles, fourmis, guêpes...), les diptères (mouches, moustiques, moucherons...), les coléoptères (cétoines, hannetons...) ou encore les lépidoptères (papillons).

Quel rôle jouent les pollinisateurs ?

Un nombre important de cultures dépendent de la pollinisation par les insectes, ce qui a  un impact direct sur la production alimentaire. On estime qu’au niveau européen, 84% des espèces végétales cultivées dépendent de ces insectes pollinisateurs. 

Le plan en faveur des insectes pollinisateurs

Le plus célèbre des pollinisateurs est sans conteste l’abeille de ruche, domestiquée depuis 7000 ans car elle est la seule à produire du miel. Elle a un périmètre d’action très élargi et sa présence en ville est en forte augmentation. Elle est cependant loin d’être seule à la tâche ! Ses comparses sauvages représentent des dizaines de milliers d’espèces aux apparences très variées. Souvent solitaires, comme l’abeille charpentière (une grande abeille noire aux ailes bleutées qui creuse son nid dans le bois mort), elles s’éloignent peu de leurs couvains et subissent la concurrence des abeilles de ruche, au périmètre d’action plus élargi et dont la présence en ville est en forte augmentation. 

Pour soutenir toutes les abeilles et les autres pollinisateurs (papillons, syrphes, coléoptères…), dont les populations subissent par ailleurs un déclin vertigineux du fait de l’activité humaine, Plaine Commune adapte le fleurissement de ses villes.

Le fleurissement des villes devient aujourd’hui plus écologique grâce au développement des plantes vivaces nécessitant moins d'entretien et surtout étant moins consommatrices de ressources (eau, nouvelle terre végétale…), que les plantes annuelles. Elles apportent un fleurissement diversifié et plus naturel. De plus, elles constituent la principale ressource alimentaire des insectes pollinisateurs.