Quand la première idée de cadeau qu’il demande à sa grand-mère est une machine à coudre, c’est évident que Vincent a une idée derrière la tête.
« J’étais en cours à ce moment-là, j’avais un eastpack un peu naze, je me suis dit que ce serait pas mal une machine à coudre. Pour pouvoir un peu y ajouter des poches etc. » Il n’utilise pas tout de suite son nouvel outil qu’il laisse au fond de son placard pendant deux ans. Puis il se lance pleinement dans sa passion avec sa machine quand il intègre l’Atelier de Sèvres, une école supérieure d’art. Le néo couturier se rend rapidement compte qu’il n’est pas fait pour les études supérieures, après des expériences brèves à la faculté puis donc en écoles d’arts. « J’ai un petit problème avec l’école et le concept qu’on me donne des ordres » Vincent trouve un autre moyen de parvenir à ses fins. « J’apprenais tout sur YouTube. Il n’y a jamais un professionnel du métier qui me disait « ça c’est bien ». J’ai appris tout seul à faire des sacs. Les choses que j’ai retenues à l’école, c’était marginal ».
Lancé, le jeune de 19 ans commence par la création de sacs « C’est ce qui m’attirait, c’est plus facile à faire parce qu’il n’y a pas de « tomber » comme pour les vêtements. Ça a une forme assez simple, ça va à tout le monde et avec n’importe quelle tenue. Il n’y a pas de saisonnalité. » Après 2 ans à rouler sa bosse, entre expérience à Londres et petits boulots, Vincent lance officiellement sa marque : LlorcaZip sort de terre !


