En immersion avec les cadettes du Saint-Denis rugby club au Stade de France !

Chapô

Fuerit toto in consulatu sine provincia, cui fuerit, antequam designatus est, decreta provincia. Sortietur an non? Nam et non sortiri absurdum est, et, quod sortitus sis, non habere. Proficiscetur paludatus? 

Titre H2

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

LE VILLAGE DES ATHLÈTES APRÈS LES JEUX

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Quod in conspicuum dicitur adhibitis multis erat conpita claritudo seria Gallus Caesare de Romae non flagitium sermone ferro cernebatur ad conpita Caesare sentiret claritudo iamque sentiret agebat dicitur nisi erat.

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L'HÉRITAGE DES JEUX POUR LE TERRITOIRE

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Regnum id Maelium debuerunt placet
SUR L'AMÉNAGEMENT

En immersion avec les cadettes du Saint-Denis rugby club au Stade de France !

Saint-Denis Paris 2024

Les jeunes joueuses dionysiennes ont assisté à la finale du rugby à 7 féminin.

Les lionnes du Saint-Denis Rubgy Club 93 ont rugi au Stade de France ! Invitées par la ville et accompagnées par l'international français Cameron Woki, les cadettes du club dionysien ont assisté aux matchs pour déterminer les médailles de bronze, d'argent et d'or du rugby féminin, découvrant au passage l'euphorie d'assister à une épreuve des Jeux Olympiques. On les a suivies. 

Rendez-vous était pris à 17h30 ce mardi 30 juillet au siège de Plaine Commune devant le Stade de France , soit une bonne heure avant d'entrer dans la mythique enceinte sportive qui résonne depuis une semaine au rythme de l'ovalie. 

Accueillies par Katy Bontinck, vice-présidente de Plaine Commune et 1ère adjointe au maire de Saint-Denis, et Oriane Filhol, conseillère territoriale, une quinzaine de joueuses cadettes du Saint-Denis Rugby Club 93 arrivent t-shirt du club bien en place sur le dos, sourire aux lèvres, conscientes du moment privilégié qu'elles s'apprêtent à vivre ensemble.

 

Le temps de prendre un rafraîchissement en cette première journée très chaude des Jeux, et Ellisia, 17 ans nous fait part d'une impatience non dissimulée : "je suis déjà allée au Stade de France pour voir du rugby avec le club mais dans le cadre des Jeux, ca rajoute un truc c'est sûr, c'est incroyable".

Quelques photos en équipe avec les mascottes plus tard,  Cameron Woki, joueur international français de rugby à XV (27 sélections) et dionysien de naissance, les rejoins sous leurs acclamations. Un invité de marque pour rendre cette journée encore plus singulière, et qui, avant de se prêter lui aussi au jeu des autographes et des photos sur la grande terrasse face au stade,  partage son plaisir d'accompagnateur: "Je suis très heureux de participer à ce moment avec elles, forcément. Le rugby féminin prends la lumière et les joueuses françaises ont toujours montré qu'elles avaient un fort potentiel. L'équipe de France l'a prouvé à plusieurs reprises en compétition et les jeunes qui se forment en club dans le 93 le montrent aussi. Qui sait, ce sont peut-être les professionnelles de demain !"

18h30 :  c'est l'heure de prendre la route vers le stade pour le premier match de la soirée, Etats-Unis/Australie, pour la médaille de bronze.  Parfaitement positionnées au centre des tribunes, les joueuses sont rejointes par Mathieu Hanotin, président de Plaine Commune et maire de Saint-Denis, qui ne manque pas de leur demander leur pronostic et vers quelle équipe penche leur coeur. Dans les rangs dionysiens, première disensions sur le choix de la "team" à supporter. Pour Aoua, 17 ans, c'est les "States" et rien d'autre, quand Kouta, 17 ans également, préfère soutenir les Wallabies

 

Au cours de ce 1er match âpre de 14 minutes (aucun round d'observation autorisé !), les jeunes sportives donnent de la voix, encourageant chaque décalage ou sprint rapprochant le ballon de l'en-but dans un sens ou dans l'autre. Au grand dam de Kouta, c'est bien les Etats Unis qui l'emportent au final (14 à 12), repartant avec la première médaille de la soirée. 

L’école, une porte d’entrée vers l'ovalie

Alors que le soufflé émotionnel retombe un peu avant la grande finale, les joueuses racontent comment elles en sont venues au rugby : "J'ai commencé en club il y a un an après en avoir fait à l'école. Ca m'a confirmé que je voulais faire un sport de contact. Et puis j'ai adoré l'ambiance et les gens alors je suis restée " explique Kouta.

L'option rugby existante dans plusieurs collèges du territoire et au lycée professionnel Paul Eluard est bien l'une des raisons de la création en 2022 de la section féminine des cadettes à Saint-Denis : "cette option dans différents établissements a popularisé ce sport auprès des filles. Il y avait une demande, ajoutée à une volonté des pouvoirs publics de promouvoir le sport féminin, qui ont fait qu'on a créé cette section" explique Christophe Bovin, secrétaire général du club, qui espère pouvoir intégrer bientôt une nouvelle catégorie d'âge (+ de 18 ans) chez les filles à Saint-Denis.

Déjà deux fois vice-championnes d'Ile-de-France (en 2 ans d'existence donc, rien que ça !), la section féminine du club est victime de son succès avec 48 cadettes licenciées, fruit d'un bouche à oreille efficace :  "J'ai commencé par le basket, mais j'avais plusieurs copines au rugby qui m'ont dit de venir essayer, et j'ai aimé l'aspect physique, le fait de pouvoir plaquer et faire peur à d'autres filles" explique en riant Aoua, 17 ans, sans quitter du regard le terrain alors que les équipes finalistes, le Canada et la Nouvelle-Zélande, entrent sur la pelouse.

Trois médailles, un haka et des centaines d'étoiles dans les yeux

Cette fois, aucune hésitation quant aux choix de l'équipe à supporter pour la finale olympique. Les Canadiennes ont éliminé les françaises en quart de finale la veille, l'affront absolu, c'est donc bien les néo-zélandaises, championnes olympiques en titre qui ont leur préférence. 

Et ça tombe bien, les All Blacks entament fort avec un 1er essai : "le rugby à 7, c'est beaucoup plus intense, il faut plus de cardio, et sprinter tout le temps pendant 14 minutes " commente Aoua, habituée à jouer à 10 sur trois mi-temps de 20 minutes par match. Devant les jeunes joueuses absorbées par l'ambiance et l'enjeu, les canadiennes reviennent pourtant au score et mènent à la mi-temps (7 à 12). Mais, plus fortes et poussées par un Stade de France acquis à leur cause, c'est bien les favorites néo-zélandaises qui l'emportent, dominant la deuxième mi-temps et l'emportant finalement 19 à 12.

Un renversement de situation tout à la joie de nos supportrices dionysiennes qui ont bien l'intention de faire durer un peu le rêve olympique une fois le match terminé. Après quelques photos d'équipe dans les tribunes, elles prennent leur smartphone pour immortaliser la cérémonie de remise de médailles (juste devant elles !) et se lèvent en même temps que l'on hisse le drapeau néo-zélandais victorieux dans le stade.

Ultime emerveillement : celui de pouvoir assister au mythique "haka" réalisé par les joueuses océaniennes en guise de célébration, et qui fera pourquoi pas grandir l'idée de trouver à leur tour un cri de guerre dionysien susceptible d'effrayer leurs prochaines adversaires de Seine-Saint-Denis et d'ailleurs !

Jeux de Paris 2024 : + de 45 000 billets distribués aux habitants du territoire

A l'image de la ville de Saint-Denis pour les cadettes du Saint-Denis Rugby Club 93, Plaine Commune et ses 9 villes ont redistribué 46 518 billets pour leurs habitants. 1 700 billets ont été reversé par la collectivité aux 5 villes du territoire non éligibles au programme de billetterie (Aubervilliers, Epinay-sur-Seine, Pierrefitte-sur-Seine, Stains et Villetaneuse) car non collectivités hôtes. La collectivité a également joué un rôle de guichet pour ces villes leur permettant d’acheter des billets par son intermédiaire, pour permettre à un maximum d'habitants de profiter de la grande fête des Jeux de Paris 2024. 

« Parce que les Jeux Olympiques et Paralympiques ne passeront pas à côté de celles et ceux qui se mobilisent au quotidien pour leur réussite sur leur territoire, Plaine Commune s’engage à faire vivre au plus grand nombre ces moments uniques de rassemblement et d’émotion »

Mathieu Hanotin, maire de Saint-Denis et président de Plaine Commune

Photo souvenir pour les cadettes après une soirée riche en émotions ! Crédit photo : Sarah Mourtaka